
Et finalement, j’ai eu raison…», raconte-t-il avec fierté. Cependant, beaucoup ont fait comme Mourad, la frénésie du dernier jour a redonné des ailes aux moutons. Mercredi, les prix du mouton ont repris leur envol, pas au niveau des premiers jours, mais ils ne sont pas aussi raisonnables que les belles journées de lundi et mardi derniers…Car, au fond, les vendeurs sont des Algériens et connaissent très bien la mentalité de leurs compatriotes. Malgré le fait que les Algériens aient connu des pics de consommation du Ramadhan, des soldes, des congés d’été et bientôt, de la rentrée scolaire, de nombreuses familles luttent pour rassembler l’argent qui leur permettra d’acheter la bête si convoitée. La fête et le Sacrifice, bien que considérés comme non-obligatoires dans le Coran, restent un rituel religieux et culturel important pour les foyers algériens. Et cela à n’importe quel prix…
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