
Mais ce processus risque de buter sur un nouveau blocage à Gao, où un rassemblement de jeunes autour de ce qu’ils appellent “la Commission pour la volonté de Gao” rejette ces autorités intérimaires, estimant qu’ils “ne sont pas pris en compte dans les structures et organismes de décision dans la mise en œuvre de l’accord”, ont-ils protesté dans une lettre envoyée au Comité de suivi de l’accord d’Alger. Pour rappel, l’installation des autorités est une des dispositions de l’Accord de paix et de réconciliation au Mali, signé dans une première étape en mai 2015, et dans une deuxième phase en juin de la même année, par toutes les parties maliennes à Bamako, et qui avait été obtenu après cinq rounds de dialogue, engagé en juillet 2014 sous la conduite d’une médiation internationale, dont l’Algérie a été le chef de file.
Commentaires